L’hyperhidrose primaire

La plupart du temps, la transpiration excessive n’est pas liée à un problème de santé particulier. On parle alors d’hyperhidrose primaire, aussi appelée hyperhidrose idiopathique, essentielle ou émotionnelle. C’est le cas de la majorité des hyperhidroses localisées et qui affectent surtout les aisselles, le visage, les mains et les pieds.

L’hyperhidrose primaire s’explique, entre autres, par deux phénomènes :

  • un hyperfonctionnement de l’hypothalamus, la glande située au niveau du cerveau qui déclenche la production de sueur.
  • l’implication d’autres circuits nerveux contrôlés par le cortex cingulaire antérieur, une région du cerveau qui joue un rôle important dans le contrôle des émotions et l’adaptation aux diverses situations.

L’hyperhidrose primaire est plus fréquente chez les adolescents et les jeunes adultes. De plus, on constate souvent des cas d’hyperhidrose primaire chez plusieurs individus d’une même famille, ce qui laisse supposer un rôle de l’hérédité.

La transpiration excessive primaire se manifeste particulièrement dans certaines situations :

  • stress et émotions fortes : la peur ou l’anxiété entrainent une vague de transpiration, notamment chez les personnes qui éprouvent une gêne sociale, des rougissements, des palpitations cardiaques.
    Il peut alors se former un cercle vicieux, car la transpiration excessive est souvent embarrassante et génère un stress supplémentaire, qui la majore.
  • efforts physiques, chaleur, soleil : ce sont des facteurs aggravant la transpiration excessive.
  • aliments favorisant la transpiration, tels que la caféine, le thé, le cola, le chocolat et les mets épicés.Découvrez nos conseils pour lutter contre la transpiration excessive.

L’hyperhidrose secondaire

Dans certains cas, la transpiration excessive est provoquée par un problème de santé ou une autre raison bien précise. On parle alors d’hyperhidrose secondaire.

Les causes d’hyperhidrose secondaires peuvent notamment être :

  • l’obésité
  • le diabète
  • l’hypoglycémie
  • l’hyperthyroïdie
  • la ménopause
  • les syndromes de sevrage