Un mécanisme nerveux

La transpiration obéit à des réflexes qui sont commandés par l’hypothalamus.

En cas de hausse de la température corporelle, l’augmentation de la température du liquide sanguin est détectée par l’hypothalamus, qui active le système sympathique, responsable du contrôle d’un grand nombre d’activités inconscientes de l’organisme, dont la transpiration. Le déclenchement de la transpiration de régulation thermique demande un certain temps de latence.

En cas de stress ou d’émotions fortes, le système nerveux autonome libère des hormones du stress (adrénaline, noradrénaline) dans le sang, qui activent très rapidement les glandes responsables de la transpiration (en quelques secondes seulement).
Après une stimulation émotionnelle, les glandes axillaires réagissent rapidement en produisant un volume important de transpiration, davantage que lors d’un début de transpiration thermique.

Quand la transpiration fonctionne anormalement…

Dans certains cas, la transpiration ne fonctionne pas normalement :

  • Hyperhidrose : lorsque le corps produit plus de sueur que ce qui est nécessaire pour sa thermorégulation. La transpiration est dite excessive, et peut devenir un vrai handicap au quotidien, avec des répercussions sur la vie psychique et professionnelle.
  • Anhidrose : lorsque le corps ou une partie du corps ne produit pas suffisamment de sueur. Il s’agit d’une affection rare qui entraîne des troubles de la thermorégulation et une intolérance à la chaleur.
  • Bromhidrose : lorsque la sueur devient très odorante, voire nauséabonde. L’odeur provient de la dégradation de la transpiration par les bactéries présentes à la surface de la peau.
  • Chromhidrose : lorsque la sueur est colorée (bleu-gris ou gris foncé). Cette pathologie rare s’observe au niveau des aisselles et, plus rarement, au niveau du visage. Elle est due à des pigments lipofuchsiniques de couleur bleue ou noire émanant des glandes sudoripares apocrines, et générant des taches sur les vêtements.